Kommentar |
Pourquoi « romantismes » au pluriel ? Parce qu’il s’agit d’explorer et des stades successifs et des strates différentes du romantisme français, tout en tenant compte de leurs points communs tels que le topique du poète malheureux par exemple. Paul Bénichou distingue plusieurs phases romantiques, dont celle des « magiciens » et celle de « l’école du désenchantement » sont les plus importantes. À partir d’un choix de textes hétérogène (poèmes, romans, manifestes, pièces de théâtres), nous allons étudier des auteurs tels que Victor Hugo, Stendhal, Charles Nodier, Alphonse de Lamartine, Alfred de Vigny, Alfred de Musset, Théophile Gautier, Gérard de Nerval et nous allons terminer le cours en nous penchant sur Charles Baudelaire qui, tout en écrivant de très beaux articles sur le romantisme, n’en fait justement plus partie.
Bibliographie :
Bénichou, Paul : Le Sacre de l’écrivain 1750-1830. Essai sur l’avènement d’un pouvoir spirituel laïque dans la France moderne, José Corti 1985. [in Auszügen !]
Bénichou, Paul : L’Ecole du désenchantement. Sainte-Beuve, Nodier, Musset, Nerval, Gautier, Gallimard 1992. [in Auszügen !] |